1 Description
2 Régime alimentaire
3 Origine et répartition
4 Vespa velutina et l'Homme
5 Conséquences économiques et écologiques
6 Arme naturelle contre le frelon Asiatique
Vespa velutina
Frelon à pattes jaunes
Nom binominal
Vespa velutina
Lepeletier, 1836
Le frelon à pattes jaunes (Vespa velutina), également
appelé frelon asiatique, est, comme tous les frelons,
un hyménoptère de la famille des Vespidae, et du genre
Vespa.
Il existe de nombreuses sous-espèces (Carpenter & Kojima,
1997), dont Vespa velutina nigrithorax décrite en
1905 par du Buysson de Darjeeling (Inde). Naturellement
acclimatée à un milieu tempéré à sub-tropical, cette
sous-espèce a été introduite en France (probablement
avant 2004). On la rencontre en Asie continentale
jusqu’au Nord de l’Inde et dans les montagnes de Chine,
zones géographiques où le climat est comparable à celui
de la France, ce qui explique qu'aient été possibles son
installation et la colonisation de nouveaux territoires en
Europe.
1 Description
1.1 Reine ou fondatrice
La reine mesure jusqu'à 3,5 cm. Sa durée de vie est d'un
an. Chaque reine fonde sa propre colonie au printemps
du mois de mars jusqu'à début août . Elle se compose
alors de larves qui deviendront les premières ouvrières,
aussi appelées ouvrières de « première caste ». À partir du
début du mois de juin, la colonie est composée d'ouvrières
adultes et vers la fin de l'été, également de mâles et de
femelles sexuées. Les femelles sexuées, futures reines,
passent l'hiver en diapause dans un endroit abrité, souvent
enterré, et sortent au printemps pour fonder de nouvelles
colonies.
1.2 Nid
Fondatrice de Vespa velutina
Fondatrice construisant son nid au début du printemps.
Fondatrice finissant l'ébauche de son nid en fin de
printemps.
Vespa velutina en alerte sur son nid
Le nid ou « guêpier », fait de fibre de cellulose mâchée
comme chez la majorité des guêpes (certaines, non Vespidae,
construisent avec de la boue), peut atteindre un mètre
de haut et 80 cm de diamètre. Construit au printemps[8],
il est aérien, le plus souvent situé dans des arbres à plusieurs
mètres de hauteur, quelquefois au ras du sol, sous
une charpente ou dans des cheminées. Ce frelon étant
opportuniste, son nid est retrouvé aussi bien dans des habitations que sur du mobilier urbain.
Il est généralement de forme sphérique et possède un orifice
de sortie latéral. Chaque nid abrite quelque 2 000
frelons, dont plus de 550 fondatrices qui peuvent, l'année
suivante, nidifier si elles sont fécondées. Cependant, un
grand nombre de ces reines ne passeront pas l'hiver.
Il est abandonné pendant l'hiver. Durant cette période, il
a été observé en France que certains oiseaux ravageaient
le nid. Ce comportement n'a aucune conséquence sur
la pérennité de l'espèce puisque le nid est vide.
1.3 Ouvrières
Une ouvrière mesure environ 3 cm. La sous-espèce
Vespa velutina nigrithorax est reconnaissable à ses pattes
jaunes, ses ailes sombres, son thorax noir, sa couleur
sombre et son abdomen sombre cerné d'un anneau jaune orangé
marqué d'un triangle noir.
1.4 Confusions possibles
1.4.1 Vespa crabro
Vespa crabro (le frelon d'Europe) est plus grand et possède
un aspect plus coloré. Ses teintes rouges et jaunes
contrastent avec l'aspect plus sombre de Vespa velutina
.
Le nid, moins volumineux que celui de Vespa velutina,
toujours ouvert vers le bas (le trou d'entrée de celui de
Vespa velutina se situe sur le côté), est édifié dans un tronc
creux ou sous un abri, parfois dans le sol, mais jamais en
haut des grands arbres.
1.4.2 Megascolia maculata
Megascolia maculata (la scolie des jardins ou scolie à
front jaune) dispose de larges taches jaunes sur la tête
et l'abdomen. La femelle peut mesurer jusqu'à 4 cm, soit
près d'1 cm de plus que Vespa velutina.
La scolie ne construit pas de nid mais forme une loge
nymphéale autour des larves de coléoptères dans lesquelles
les femelles pondent leurs oeufs.
Vespa velutina
Vespa crabro
Megascolia maculata
2 Régime alimentaire
Abeilles à l'entrée d'une ruche.
Pour nourrir ses larves, le frelon asiatique capture des
mouches, guêpes et des abeilles (essentiellement les
espèces domestiquées). Pour les capturer, il se positionne
en vol stationnaire à l'entrée d'une ruche ou sur leurs
lieux de récolte[réf. nécessaire]. Sa taille plus importante et
ses grandes pattes lui permettent de saisir une abeille et
de l'emporter avec lui. Il ne gardera de l'abeille que le thorax
et en fera une boulette qu'il emportera pour nourrir les
larves de sa colonie. Le frelon adulte se nourrit de fruits
mûrs et de nectar[. Il arrive très fréquemment qu'une
attaque de frelons cause des pertes importantes à une
ruche. Contrairement à l’Apis mellifera, sa cousine Apis
cerana sait se défendre en l'entourant d’une masse compacte
d’ouvrières qui, en vibrant des ailes, augmentent la
température (45°C en 5 minutes) au sein de la boule jusqu’à
ce que le frelon meure d’hyperthermie.
3 Origine et répartition
Cette espèce est originaire d'Asie : Afghanistan, Inde,
péninsule indochinoise, Chine et les îles indonésiennes et
de Hong Kong. Elle a été signalée pour la première fois
en Corée en 2006].
3.1 Présence en France
Répartition en France
Répartition en France de 2004 à 2012[2].
1. Répartition : Site de l'INPN.
3.1.1 Historique
Vespa velutina a été observée pour la première fois en
France en 2004 en Lot-et-Garonne, provenant probablement
de conteneurs de poteries chinoises importées en
Lot-et-Garonne via le port du Havre. La première
détermination de l'espèce fut réalisée à la suite d'un prélèvement
effectué en novembre 2005 sur un fruit de kaki,
commune de Nérac, (Lot-et-Garonne)En mai 2006,
trois autres individus sont prélevés à Villeton (Lot-et-
Garonne). Le signalement officiel de l'insecte est alors
effectué dans le Bulletin de la Société entomologique de
France. Cette année-là, l'Aquitaine est vraisemblablement
colonisée. Il s’agit de la sous-espèce Vespa velutina
nigrithorax. Il n'a habituellement aucune agressivité
envers l'homme, mais les apiculteurs s’en inquiètent car il
se nourrit d'abeilles.
3.1.2 Suivi en France
La première mise en garde face à cette espèce date de
2006.[réf. nécessaire]
En septembre 2009, un nid est découvert en Île-de-France
au Blanc-Mesnil, au nord-est de Paris, mais en réalité,
l'espèce aurait déjà franchi la frontière franco-belge
(un nid de 60-80 cm de diamètre a été détruit par les
pompiers, dans un bouleau, à environ 20 m de hauteur,
à Somain (Nord) fin octobre 2011). En octobre 2012,
un nid est découvert à Jouy-en-Josas, au sud-ouest de Paris
et, en novembre, un homme est mortellement piqué
à Coron près de Saumur. Deux nids sont détruits en
Eure-et-Loir début août 2013. Trois nids primaires ont
été détruits en juin et juillet 2013 dans l'Eure ; aucun nid
secondaire n'ayant été détecté, le département n'est pas
déclaré officiellement colonisé.
Les scientifiques du Muséum national d'histoire naturelle
ont proposé à des naturalistes volontaires de signaler
l'évolution et les déplacements de cette population sur
leur site web via une fiche de signalement, en lien avec
le réseau Daisie (Delivering Alien Invasive Species Inventories
Europe) qui en Europe suit les espèces invasives.
Une fiche d'aide à l'identification est en ligne sur le
site du système d’information sur la nature et les paysages
(SINP).
La progression du front d'invasion est d'environ 60 km
par an, le frelon étant présent sur 50 % du territoire
métropolitain (majoritairement la moitié sud-ouest) en
. La carte de sa répartition est régulièrement
mise à jour sur le site de l'INPN et celui du MNHN dédié
à cette espèce.
Fin 2015, l’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte,
met en évidence un phénomène de dépression de
consanguinité chez les populations de frelons asiatique
de France qui « pourrait ralentir la croissance des colonies
et à terme limiter l'expansion de cette espèce invasive
».
4 Vespa velutina et l'Homme
4.1 Risques sanitaires
Sa piqûre n'est pas plus dangereuse, pour les personnes
non allergiques, que celle de Vespa crabro ou de
l'abeille domestique.
Cependant trois situations, communes à ces deux espèces,
peuvent entraîner des complications médicales : « piqûres
multiples ou piqûre unique avec localisation muqueuse ou
encore patient allergique au venin d’hyménoptère ». À
la date de 2009 un seul cas d'envenimation a été observé
en France où en octobre 2007 un agriculteur piqué à
douze reprises à la tête et traité médicalement présente un
an plus tard des névralgies séquellaires persistantes et invalidantes.
Globalement le risque d'attaque n'est pas plus
élevé qu'avec les hyménoptères européens.
Pompiers et destructeurs amateurs subissent parfois des
projections. Bien que douloureux, ces jets n'empêchent
pas de terminer l'opération en cours.[réf. nécessaire]
L'injection de venin est d'origine mécanique, et serait
donc impossible à travers une grille de protection. Après
destruction d'un nid, il est possible que des frelons errent
quelques jours sur la zone.
Le frelon à pattes jaunes n'est pas influencé par le
tropisme de la lumière[réf. nécessaire] contrairement à son
cousin Vespa crabro. De ce fait, il se montre moins invasif
dans les habitations éclairées la nuit et donc moins dangereux
que le frelon commun.
4.2 Complication de la piqûre
La piqûre du Vespa velutina dans la gorge comme pour
la plupart des piqures d'hyménoptères est susceptible de
provoquer dans les cas les plus sévères un choc respiratoire,
oedème de Quincke (la gorge gonfle, l'air ne passe
plus) ou un choc anaphylactique, et provoquer une dilatation
très importante des vaisseaux sanguins, et par conséquent
une chute brutale de tension artérielle qui peut être
fatale.
Lorsque l'on est victime d'une piqûre de guêpe, d'abeille
ou de frelon, il faut au plus vite approcher de la plaie une
source de chaleur (exemple : le bout incandescent d'une
cigarette) car le venin est thermolabile (détruit par la chaleur).
Aux premiers symptômes inquiétants, appeler un
service d'aide médicale urgente.
5 Conséquences économiques et écologiques
Ce frelon s’attaque notamment aux abeilles ouvrières des
ruches européennes Apis mellifera.
L'impact de cette espèce sur les ruchers ou sur les popu
lations d'abeilles sauvages n'est pas encore connu. À la fin
de l'année 2011, Le MNHN de Paris a déjà collecté près
de 2 000 boulettes d'insectes ramenées aux nids par les
ouvrières frelons à pattes jaunes.
Pour l'instant le frelon à pattes jaunes ne semble pas
avoir un impact sur les abeilles solitaires qui sont logées
en groupe constitué d'une femelle, d'un mâle et de la
descendance.[réf. nécessaire]
Les abeilles et autres insectes pollinisateur jouent
un rôle important dans la survie des végétaux grâce au travail
de pollinisation qu'elles assurent, en particulier pour
plus de 20 000 espèces de plantes en Europe dont 40 %
sont des fruits, des légumes ou des oléagineux.
La question d'envisager un piégeage de grande ampleur
est délicate, d'autant que ces piégeages peuvent affecter
gravement l'entomofaune locale. Pour ces raisons,
et à l'inverse de la Dordogne, le Lot et Garonne s’est refusé
au piégeage massif et envisage une expérimentation
sur surface réduite et sous contrôle. Les résultats ont été
exposés en 2009 et publiés en 2011. Cette étude corrobore
celle réalisée en 2009 par la Société linnéenne de
Bordeaux, à Bordeaux, et portant sur quinze relevés de
pièges ayant abouti à la capture de 93 frelons asiatiques
et 16 000 autres insectes.
Une étude visant à mesurer les effets écologiques de cette
espèce en France, en fonction de ses proies (types de
proies, abondance relative), des habitats, de la taille et la
biomasse des colonies et de l’importance de son activité
de fourragement est prévue . Les résultats permettront
de mieux évaluer le risque selon les populations du
frelon et leurs évolutions (via le recensement annuel des
nids réalisé en France par l’INPN). Les auteurs tenteront
d'extrapoler le risque à échelle européenne sur la base des
potentialités d’expansion modélisées.
L'arrêté du 22 janvier 2013 interdit, sur tout le territoire
national Français et en tout temps, l'introduction
volontaire dans le milieu naturel de spécimens vivants du
frelon à pattes jaunes Vespa velutina. On entend par « spécimen
vivant » tout oeuf, larve, nymphe ou animal vivant.
5.Signalement
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou
incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) réalise
l'inventaire des nids de frelons asiatiques à l'aide d'un formulaire
en ligne ou d'une fiche téléchargeable sur le site web de l'INPN. Cet inventaire est important car il s’agit de l'un des principaux outils de l'étude de l'invasion : il permet de mieux appréhender et contrôler l'expansion de l'espèce en France[1],[66], de vérifier l'efficacité des systèmes de lutte locaux ou à plus grande échelle et de prévoir les zones envahies des années à venir.
Chacun peut y participer en remplissant une des fiches.
5.1 Parasites
On cherche à mieux les connaitre, car ils peuvent jouer
un rôle en matière de lutte biologique. Trois spécimens
d'un nouveau parasite du frelon asiatique ont été récoltés
en France en 2012. Ce nématode mermithidé du
genre Pheromermis, probablement de l'espèce Pheromermis
vesparum, parasite le frelon ; c'est une espèce locale,
européenne, qui s’est adaptée à un nouvel hôte. Selon
l'Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (Muséum
national d'Histoire naturelle/CNRS/EPHE/UPMC)
en 2015, il n'arrêtera pas l'invasion, car peu ont été trouvé
à ce jour, ses hôtes secondaires (insectes à phase aquatique
comme les phryganes) composent exceptionnellement
le régime alimentaire de ce frelon, et surtout, les
Nématode mermithidé parasite du frelon asiatique
colonies de frelons sont très résistantes au parasitisme.
L'utilisation de ce parasite en lutte biologique ne sera
donc pas possible.
5.2 Actions des pouvoirs publics en France
À l'échelle nationale
Les premières demandes de la part des députés au gouvernement datent de l'année 2007. Entre janvier 2007 et
avril 2007, six députés font part de leur inquiétude et demandent
au ministère de l'Écologie et au ministère de l'Agriculture la mise en place d'une réponse coordonnée au point de vue national face au développement de Vespa velutina.
En octobre 2008, le député Martial Saddier remet au gouvernement son rapport sur la filière apicole.Il recommande la protection des ruches, la destruction des nids
et le piégeage. Il constate l'absence de « disposition juridique
relative à la lutte contre les invasifs. » Il propose que la lutte soit organisée au niveau national et local, de légiférer sur le statut invasif, de structurer la communication et de développer les contacts avec la Chine où cet insecte est déjà présent.
En mars 2009, le député Pascal Deguilhem député de la
Dordogne demande au gouvernement à ce que Vespa velutina
soit catégorisé « insecte nuisible ». Le ministère
de l'Agriculture répondra en juin 2009 en déclarant que
« cette démarche doit s’inscrire dans une réflexion plus
large, relative à la gestion des espèces exogènes invasives
».
En décembre 2012, le frelon asiatique, Vespa velutina, a
été classé, par arrêté ministériel au titre du code rural et
de la pêche maritime, en danger sanitaire de 2e catégorie
pour l’Abeille domestique, Apis mellifera.
En janvier 2013, il a été classé « espèce exotique envahissante
» au titre du code de l'environnement.
Ces deux arrêtés permettent respectivement, la mise en
place d’un programme de lutte, collectif et volontaire et
l’interdiction de l’introduction de ce frelon dans le milieu
naturel. La formation d’un groupe de travail composé des
administrations publiques, de représentants apicoles et de
scientifiques a permis la réalisation d’une note de service
définissant les mesures de surveillance, de prévention et
de lutte.
À l'échelle locale
En avril 2008, la préfecture de la Gironde informait
l'ensemble des maires du département des démarches réglementaires à suivre en cas de découverte d'un nid et
que le piégeage serait organisé par « les professionnels
de l'apiculture ». En décembre 2008, la préfecture de
Gironde rappelait aux maires que l'espèce n'était pas déclarée
nuisible et que l'État n'avait pas ainsi à prendre
en charge son éradication.
En janvier 2009, le conseil général de la Gironde incitait
les particuliers à créer des pièges à l'aide de bouteilles
en plastique découpées dotées « d'un mélange de
vin blanc, de bière brune et d'un trait de sirop de cassis
». Il était précisé que le piège devait être retiré d'ici
début mai pour éviter le risque de capturer d'autres espèces
d'insectes. Ces pièges visaient la collecte des reines.
Dès 2008 la Préfecture de la Dordogne a officiellement
lancé une campagne de pièges à jeunes reines. En
2011, les campagnes officielles diligentées par la Préfecture
de la Dordogne ont été abandonnées. Les pièges à
jeunes reines du printemps sont hélas inutiles pour limiter
l'espèce.
5.3 Couverture par les médias
L'année 2009 marque le début du traitement de
l'information par les médias d'un point de vue national
et dans des régions où Vespa velutina n'est pas encore
recensé. L'édition du Parisien du 18 août 2009 a mis
Vespa velutina à sa une en citant des attaques virulentes
de cette espèce envers l'homme si ce dernier s’aventure
près de l'essaim, par conséquent perçu comme une
menace. La propagation géographique aux régions voisines
y est présentée comme fulgurante, ainsi que la disproportion
entre le nombre de frelons asiatiques par essaim
par comparaison aux nids de frelons en Allemagne ;
l'espèce allemande n'aurait, aux dires de l'article, aucune
chance de survie en cas d'introduction dans son milieu de
l'espèce invasive.
Le journal Sud Ouest relate également l'expérience conduite par Francis Ithurburu, un apiculteur de Biscarrosse (Landes) qui tente d'exploiter le caractère territorial du frelon asiatique pour en limiter l’expansion .
8 Bilan de situation au printemps 2013
Au regard de la situation actuelle dans les zones infestées
initialement et la colonisation qui continue de s’étendre
sans faiblir à l’ensemble de notre pays[réf. nécessaire], voire
à certains pays voisins, force est de constater que les recettes
mises en oeuvre pour contenir l’expansion de Vespa
velutina depuis son introduction, sont inefficaces.
6 Arme naturelle contre le frelon asiatique
Dans une étude, menée depuis l'automne 2014, le Jardin
des plantes de Nantes, a découvert qu'une plante carnivore,
la Sarracenia oreophila, attirait, en particulier, le
frelon asiatique à pattes jaunes, et était prometteuse dans
la lutte contre cette espèce, un pied de cette plante, pouvant
éliminer près de 50 frelons. L'étude menée à Nantes,
en mars 2015, avec la collaboration du Muséum national
d'histoire naturelle, a permis de piéger 600 mouches
et 600 frelons[Note 1],. Des chercheurs de l'université
de Tours, essaient de mettre au point un piège en plastique,
sur la base de la molécule odoriférante, attirant
cette espèce. Si une molécule attractive et sélective
pouvait en être extraite, cette plante pourrait être un réel
espoir pour les apiculteurs, dont les ruches sont décimées
par cette espèce invasive, en permettant de limiter son
impact sur leurs ruches.
7 Notes et références
7.1 Notes
[1] Selon, le directeur du Jardin des Plantes, compte-tenu
qu'un pied peut éliminer près de 50 frelons, la plante ne
serait pas suffisante, pour faire face à une colonie de 3 000
individus.
-- Wikipedia